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Les tribulations d'un camembert au pays des gauchos.

30 août 2011

Un pavé dans la Mar (del Plata)

 

Ce soir, deux semaines et trois jours se seront déjà écoulées depuis mon arrivée à Mar del Plata, ou plutôt Mardel, comme la surnomment ses habitants. Ici, la perception du temps n'est pas la même qu'en France. Ce dernier file à une vitesse ahurissante, il convient donc d'en profiter un maximum, car mine de rien, quatre mois, ça passe vite ! Ces deux semaines ont été compartimentées entre détente, découverte de la ville, travail studieux et fiesta (certains des éléments de cette liste tiennent une place prépondérante dans la balance, je l'avoue...). Mais trêve de blabla. Comment s'organise ma petite vie ici, à Mar del Plata?

 

Commençons par les besoins primaires (et oui que voulez-vous, je suis très frustre comme garçon). Ici, on se prépare à manger. C'est donc en complet néophyte que je me suis attelé à diverses recettes, avec plus ou moins de succès. Mais ne vous méprenez pas : par recette, j'entends la base de la base hein, pas le suprême de saumon agrémenté de sa purée d'artichauts et de rhubarbe (prononcer avec un accent de chef parisien pédant). Non. Moi, c'est omelette, steak-frites et pâtes, et ça suffit amplement à faire mon bonheur. Ici, je tiens à préciser que les steaks, c'est pas de la gnognotte. C'est du steak XXL. Du steak de compétition. Il faut donc s'habituer à manger plus, ce qui ma foi m'enchante (ah ok le gros porc).

 

Dormir, maintenant. Je partage ma chambre avec Guillermo, surnommé Guille (prononcer Guiché avec l'accent argentin), 19 ans comme moi, qui travaille dans une entreprise informatique. Cela faisait déjà deux mois qu'il créchait à l'auberge lorsque je suis arrivé. Autant dire que j'ai vite apposé ma marque à la chambre : monceaux de vêtements jonchant le sol, chargeurs qui traînent un peu partout, affaires de classe éparpillées aux quatre vents...on va dire que ça donne une petite touche « authentique » ! Le matin, Guiché doit se lever tôt pour aller au boulot, tandis que je me prélasse dans les méandres du sommeil (c'était sadique, ça. Mais je suis sadique comme garçon, niark niark). Car oui, vous avez bien lu. Je peux faire la grâce mat' TOUS les jours de la semaine, sans exception. Le responsable de ce bonheur sans nom? Mon emploi du temps ! (vous aurez remarqué au passage la brillante transition entre le paragraphe literie et celui concernant les cours. Et oui, je suis un garçon très...euh...transitif.).

 

Les cours, donc. Ceux-ci débutent au plus tôt à 13h30, et s'achèvent au plus tard à 21h30. 15 heures de cours au total, réparties du lundi au jeudi. Ah oui, J'avais omis de le préciser : je n'ai pas cours le vendredi (vous avez une raison supplémentaire de me détester). Les étudiants sont adeptes de la cool attitude. Mais en même temps, ils font preuve d'un sérieux exemplaire (comprenne qui pourra). Comme je vous l'ai dis précédemment (Cf un article antérieur à celui-ci), je suis véritablement, concrètement, définitivement le seul français de la faculté. Mais, comme dis le proverbe, à défaut de grives on mange de merles (enlevez la connotation négative). Je veux juste dire par là que j'ai fait la connaissance de deux étudiants qui ont séjourné un an dans notre hexagone, et qui sont donc parfaitement bilingues, une fille et un garçon. Maria Clara, qui suit comme moi les cours d'éthique et responsabilité sociale, m'a identifié grâce à mon feu sac Pepe Jeans (pourquoi feu je vous expliquerai plus tard), qui d'après elle ne peut porté « que par un français ». On a donc discuté longuement en langue française (hallelujah), de tout et de rien (surtout de rien en fait). J'ai ainsi appris qu'elle était trilingue, qu'elle s'était faite ch*er une année entière dans un trou pommé du fin fond de la France (je ne dirais pas où par soucis de ne pas blesser certains de mes lecteurs), et que Mar del Plata était une ville où régnait l'insécurité. L'insécurité. Ah bon. Merci de m'en faire part, j'avais absolument eu aucun problème jusqu'à maintenant (et oui, je suis naïf comme garçon).

 

L' « incident » en question survint avant-hier, lors d'un périple de longue haleine dans tout Mardel afin de remplir des tas de paperasse plus ou moins inutiles (ils me demandent quand même de prouver que mon casier judiciaire argentin est vierge). C'était un peu comme une chasse au trésor en fait, sans le fun et bien sûr...sans le trésor. Je me suis donc rendu de bon matin au rectorat, où une fille surexcitée (les fonctionnaires se bourrent de caféine du matin au soir, faut pas s'étonner après) m'a expliqué toutes les démarches d'une voix suraiguë et d'un débit rendant pour le pauvre petit frenchie que je suis la compréhension pour le moins hasardeuse. Heureusement, elle a pris le temps de tout me noter sur un petit bout de papier, les adresses et tutti quanti. C'éti pas choupinet? Non, c'était la moindre des choses (je suis impitoyable). Évidemment, je dois procéder en suivant un ordre prédéfini : il te faut telle autorisation pour obtenir tel papier, papier qui te permet d'acquérir un autre papier, et ainsi de suite. Isn't it entertaining? Actually, not really. En plus, les éléments jouent en ma défaveur. Bon ok on est loin du Hurricane Irene, mais c'est pas la joie non plus. Je passe donc par diverses adresses (le plus souvent aux antipodes les unes des autres), afin d'obtenir les précieux sésames qui valident ma présence en argentine (avec des mots plus crus : qui empêchent les autorités de me bouter hors du pays comme une vulgaire merde en me collant dans le premier avion). Et c'est là, entre deux pérégrinations palpitantes, que l' « incident » se produisit. Je marchais tranquillement dans la calle (avec l'accent argentin, prononcer « caché »), petit étudiant candide que je suis, quand soudain, une main agrippe fermement mon sac à dos. Ni une ni deux, je passe en mode Kung Fu Panda et utilise la prise mortelle du dragon sournois pour mettre mon adversaire hors d'état de nuire me suis alors débattu tant et si bien que le vil bandit s'est retrouvé serrant dans sa main...le zip de ma fermeture éclair, avant de se carapater comme un pleutre. Too bad ! Je m'effondrai alors à même le sol, serrant contre mon cœur cet ami, cet ami qui m'avait accompagné durant bien des aventures, terrassé par l'appât du gain de l'espèce humaine. #RestInPeace.

 

Soit. Je continuai donc mon périple, trimballant mon ami mutilé devenu inutile. Il me restait une dernière étape à franchir : celle des empreintes digitales. Je me présentai donc devant une charmante maisonnette, et appuyai sur la sonnette.

 

Attention : la scène qui va suivre peut choquer les âmes les plus juvéniles. #ChildrenStayAwayFromTheScreen

 

Un policier argentin à la mine patibulaire m'ouvrit, et m'invita sèchement à le suivre. J'entrai alors dans un temple (je n'exagère pas) à la gloire...des U.S.A. L'hymne américain résonnait à mes oreilles. Autour de moi, une collection, que dis-je, une infinité des mitrailleuses, de pistolets et autres armes à feu, le tout sous une lumière rougeâtre d'un effet des plus glauques. « Do you speak english? » « Euh...yes ». Le policier m' «invita » alors à patienter sur une chaise sommaire. Des magazines étaient posés sur un guéridon proche. Espérant trouver quelque lecture constructive, j'y jetai un œil. Peine perdue ! Tous les magazines sans exception faisaient l'apologie du port d'arme, d'un patriotisme américain exacerbé et de la NRA (National Riffle Association). Derrière moi, une Star Spangled Banner géante recouvrait l'intégralité du mur. En face de moi, l'american wannabe me lorgnait avec insistance. De la cuisine proche me parvenaient des effluves rances de junk-food, et, quelque part, un chien aboyait. Après un bon quart d'heure, je m'assis enfin dans une pièce exiguë, en face d'un policier à la face de bouledogue. Aussi sympathique qu'une porte de prison, il m'asséna quelques questions, me badigeonna le bout des doigts d'un produit visqueux et prit mes empreintes digitales. Une fois l'entretient terminé, après un « goodbye » express, je me hâtai de sortir, mal à l'aise. Et oui, des gens comme ça, ça existe vraiment. #GodBlessAmerica.

 

C'est bon les enfants, vous pouvez ouvrir les yeux maintenant ! (quoique ce qui suit...non, gardez les yeux fermés, cela vaut mieux)

 

Passons donc à des choses plus divertissantes. J'ai nommé : la fiesta ! Car vous l'aurez deviné : les argentins sont friands de fêtes. Tous les prétextes sont bons pour sortir, rencontrer la gente, s'éclater, se bourrer la gueule, flirter. Ça tombe bien : Mardel étant une ville très touristique, les lieux pour « chill out » ne manquent pas. Des bars irlandais aux boîtes branchées, il y en a pour tous les goûts (oui, je suis un garçon sérieux, mais j'aime bien m'amuser de temps en temps). Je me suis donc initié aux boissons locales : le maté, une boisson non alcoolisée amère mais savoureuse, et le fernet, sorte de whisky local. Usr with caution.

 

En outre, chaque week-end, l'auberge se remplit de portenos (habitants de Buenos Aires), qui viennent s'éclater le temps de deux jours à Mar del Plata. L'occasion de faire pleins de rencontres supplémentaires.

 

Voilà, je crois que j'arrive enfin au terme de mon pavé. J'ai bien évidemment en stock d'autres péripéties croustillantes dont je pourrais vous faire part, mais cela tient de l'anecdotique, et, en plus, il faut garder de la substance pour un éventuel futur article (Règle n°1 : toujours tenir le lecteur en haleine et lui donner envie de lire la suite). Et oui, que voulez-vous ! Je suis cruel comme garçon.

 

Hasta pronto les gringos !

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20 août 2011

Lisez cet article.

 

Presque une semaine à Mar Del Plata. Déjà. Mon intégration a été plutôt rapide ! Il faut dire que quand on est le seul français de la Fac, les gens, intrigués, viennent vers vous très facilement. Les argentins sont de nature plutôt sociable, rien à voir avec l'attitude froide et distante que peuvent adopter parfois les camemberts...Vous demandez un renseignement? Les gens se démènent pour vous satisfaire.

 

Pas plus tard qu'avant-avant-hier matin (bon d'accord ça commence à faire tard, hum), je demandai quel bus prendre à un gars dans la rue. Comme il hésitait, il est carrément monté dans plusieurs bus afin de glaner des informations, pour enfin me délivrer la précieuse information. Tout naturellement, il m'a alors serré la main : « Me llamo Christian, y tu? » « Luis-Valentin. » « Hasta luego Luis-Valentin ! ». Et bien ! Ces argentins sont décidément des personnes formidables. Enfin, les jeunes en tout cas. Car si tu as le malheur de demander un truc à une mémé à chienchien (une race commune, dont le territoire est principalement situé en centre-ville), elle passe par trois phases. Phase n°1 : elle feint de ne pas avoir entendu (geeenre). Phase n°2 : elle te regarde de travers avec des yeux fuyants. Phase n°3 : elle te dit « no sé » et se carapate illico. Mokay, pas très sociables ces bêtes là !

 

A l'université, c'est tout le contraire. Comme je l'ai dit auparavant, je me suis rapidement lié d'amitié avec pas mal de monde. Franco, Mercedes, Solange, Guillermo, Macarena (ne lui parlez surtout pas de la danse elle déteste ça, testé et désapprouvé), Augustina et j'en oublie...plein de gens méga-supra-cools. Quant à l'auberge, elle était un peu déserte cette semaine, mais pas moins de huit jeunes viennent d'arriver ce soir (tous argentins, évidemment !). Je sens qu'on va bien s'amuser.

 

Mais un peu de sérieux, que diable. Je ne vous ai pas encore parlé d'une des raisons non-négligeables pour laquelle je suis ici ! Je veux parler des cours, bien entendu. Je craignais d'être un peu déboussolé face au débit des professeurs. Or, il n'en est rien. Ces derniers parlent un espagnol très compréhensible. J'arrive même à saisir leurs vannes, c'est dire (et oui, les argentins sont des farceurs.). Je suis également rassuré quant aux sujets au programme. Machiavel et Hobbes (merci les cours d'Histoire Moderne), les socialisations, normes, valeurs & Co (merci la Terminale ES), ou encore la révolution française (merci d'être...français). Les cours sont en outre intéressants, les interventions des professeurs pertinentes et l'ambiance studieuse. Pas de raisons d'être largué, donc.

 

Bon je vous laisse, je vais faire plus ample connaissance avec le nouvel arrivage autour de bouffe chinoise spécialement commandée pour l'occasion.

 

New article coming soon, I swear. Xoxoxo !

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19 août 2011

Kyrielle de photos.

En attendant un article, qui devrait arriver ce soir...

P1000285 Plaza Colon, un lieu de passage et de détente.

P1000284 Un des nombreux bus qui arpentent la ville.

P1000283  Le Casino Central (et oui, les argentins sont très joueurs...)

P1000287 L'Avenue piétonne, THE place to be.

P1000265  Ma chambre (Bagdad City représente...)

P1000271  L'Auberge de jeunesse et son charme indéniable.

P1000270 L'interminable Avenida Colon.

P1000267 Vue du jardin de l'Auberge.

P1000245 La promenade du bord de mer.

16 août 2011

Premiers pas dans la vie étudiante.

 

16/08/2011. Bâillant à m'en décrocher la mâchoire, je saisis mon portable qui m'indique, le fourbe, qu'il est 7h15. Soit l'heure de me préparer pour mon premier jour, mon premier jour en immersion en territoire inconnu qu'est le monde étudiant de Mar del Plata. Enfin m'immerger, pas vraiment. En gros, je dois me rendre à la Fac pour me renseigner quant à mon emploi du temps et remplir un peu de paperasse.

 

Mais qui dit Fac dit loin. Et qui dit loin dit moyen de transport. Et vu que j'ai oublié de demander à Pato (le gérant de l'auberge) les horaires de bus, je décide de me débrouiller tout seul (inutile de chercher quelques renseignements car à 8h, l'auberge est à peu près aussi vivante qu'un cours d'Histoire Romaine).

 

C'est donc à pied que je me rends de bon matin à la Plaza Colon (un endroit en bord de mer avec beaucoup de palmiers, où toutes les mémères de la ville emmènent leurs chienchiens faire leurs besoins), afin de me renseigner. Après avoir questionné la moitié des gens de la place, on m'indique enfin qu'il faut prendre le bus 532. Ouf.

 

Je m'assoie alors sous un abri-bus pour me mettre à l'abri du vent marin, qui souffle déjà très fort. Le soleil levant sur la mer houleuse étant un cadre propice à la méditation, je plonge dans mes pensées. Mais pas pour longtemps. Je suis interpellé par un drôle d'hurluberlu au visage ensanglanté et aux dents ma foi étrangement implantées. Voyant qu'il zyeute sur mon PC portable avec envie, je ressers ma prise. Il me débite un long discours dont je ne saisis que quelques bribes comme « hospital » ou encore « medico », tout en ouvrant avec ostentation sa mâchoire sanguinolente devant moi. Comédie ou pas, je finis par lui filer 2 pesos, histoire de ne plus avoir à supporter ses effluves pestilentielles. Il répète aussitôt le même manège avec d'autres passants. Comme quoi, même à Mar del Plata, qui peut sembler être une ville riche, la pauvreté est malheureusement bien présente.

 

Le bus n'arrivant toujours pas, je finis finalement par prendre un taxi. Le conducteur est très sympa, et on parle de tout et de rien le long du trajet jusqu'à la facultad, un quart d'heure depuis le centre-ville.

 

L'université se révèle être très accueillante. L'ambiance est à la fois détendue et sérieuse : on sent que les Argentins prennent leurs études à cœur. Après avoir visité un peu les lieux, je me rends au secrétariat pour rencontrer Maria Laura, la « fille des mails ». Pas de chance, elle n'est présente que l'après-midi ! Qu'à cela ne tienne. Les secrétaires présentes unissent leurs forces afin de me constituer un emploi du temps, de me tracer un itinéraire de bus et de me renseigner sur le fonctionnement de la Fac, en sacrifiant au passage une heure de leur temps. Vraiment adorables.

 

Bon. Mon prochain cours, Inglès Tecnico, n'est qu'à 19h30. En fait, mes cours ont globalement lieu assez tard, dans la tranche horaire 17h-21h à peu près. Comme il n'est que 9h30, je décide de rentrer à l'auberge. Au passage, je fais la connaissance de pas mal de gens dans le bus (à force de demander des renseignements, ça paye !), dont d'autres étudiants, tous argentins. Ça tombe bien, je dois à ce qu'il paraît parler espagnol.

 

Je descends à l'arrêt Plaza Colon, vais changer un peu d'argent pour rembourser Pato qui m'en avait prêté hier, achète de bons gros steacks et des pâtes à la supérette du coin et rentre à bon port. Arrivé, j'ouvre ma boîte mail et vois un courrier de Maria Laura « Tu n'as pas cours aujourd'hui, on se voit demain à 20h pour parler ! ». Bye bye l'anglais technique donc, ce qui n'est pas pour me déplaire.

 

L'auberge est un peu vide. Il faut dire que nous sommes hors-saison, et que donc la plupart des résidents (tous argentins et un peu plus âgés que moi), travaillent la journée. Je passe donc le reste de ma journée entre Facebook, Skype, organisation de mon emploi du temps et lecture. Tout un programme ! Aujourd'hui, je commence à 15h30 avec Etica y Responsabilidad Politica. J'espère ne pas trop être largué, surtout que le cours dure 4h...

 

Sur ce, je vous dis à bientôt pour un nouvel article !

14 août 2011

Départ, voyage et arrivée.

 Por fin ! Arrivé à bon port, je m'écroule sur le lit, épuisé par un périple de longue haleine, et commence à écrire, un peu de mauvaise grâce je l'avoue...(mais il faut bien que je respecte mes engagements, tout de même !)

 

Bon, je vais tâcher d'être bref. Après avoir pris le TGV à PoitPoit, et au passage avoir essayé de décrypter le charabia d'une prof en bio-chimie et mis la raclée de leur vie à deux gamins présomptueux qui prétendaient être imbattables à Mario Kart DS, je suis cueilli à la gare Montparnasse par ma parigote de cousine.

 

On bouffe des pâtes à un resto très sympa, le Corso «mode publicité ON » pas cher, ambiance détente, serveuses sexy efficaces, nourriture savoureuse, « mode publicité OFF ». Bah oui, le resto est en partenariat avec l'entreprise de ma cousine, je lui doit au moins ça ! Au passage l'adresse, http://www.restopolitan.com/

 

Ensuite, elle me dépose en coup de vent à CDG. Je vous passe la fastidieuse attente, avec des distances fastidieuses et des gens...fastidieux. Un aéroport quoi. Après avoir feuilleté des magazines fastidieux, j'embarque pour un long voyage fastidieux de 13h et des poussières, en direction de Buenos Aires.

 

Rien à signaler pendant le vol. A part, bien-sûr, l'occasion de rattraper sa culture beaufesque en mattant Fast and Furious 5 sur les écrans personnels, de se faire déranger toutes les deux secondes par une vieille incontinente, de se voir servir des repas infâmes auxquels comme d'habitude je touche à peine, et de se faire secouer par quelques turbulences bien placées.

 

Arrivé à l'aéroport de Buenos Aires, je prend le bus pour cinq heures, ce qui me donne l'occasion d'admirer le paysage argentin.

 

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Fascinant, n'est-ce pas?

 

Heureusement, Mar del Plata, ma destination finale, et autrement plus animée. Comme j'ai la flemme de faire un long texte (j'ai faim en plus), je vais faire une liste des points marquants :

 

-Je me suis retrouvé 3700 Avenida Colon. Sachant que mon auberge de Jeunesse, Hostal del Mar, est au 1100, je vous laisse imaginer ce que j'ai pu endurer, avec mes bagages à trimbaler. Ci-dessous l'avenue du calvaire en question, et quelques photos pour donner un aperçu de la ville, qui est très belle :

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(Il fait beau, en plus, alors qu'ils avaient prédit un temps daubesque).

Bon, en vrac :

 

-J'arrive enfin à l'auberge. Le gars qui la tient est très chaleureux et vraiment sympa.

-Je fais la connaissance d'un mec qui s'appelle Nacho, comme les nachos, oui oui.

-L'ambiance est très conviviale.

-Je vous laisse, le barbecue est près.

 

Hasta pronto !

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12 août 2011

What the fuck?!

M'okay. Je me décarcasse à écrire une description de blog un tant soit peu complète, et ce connard salaud malotru de blog ne l'affiche pas en entière, pour cause de dépassement de la limite des caractères. Mais où va-t-on, je vous le demande !

Tu veux jouer à ça? Tu veux jouer à ça?! Très bien, je la reposte ici (tu l'as bien profond dans l'os, hein !)


Hola everybody ! Ce blog sera mon journal de bord durant tout mon séjour de quatre mois (jusqu'au 17 décembre, très précisement) en Argentine. Ou mon carnet de voyage, c'est pareil...

Les commandements à respecter pour ce blog sont les suivants :

1) Tu réussiras à rendre ce blog ludique et attractif (dicho de otro modo : faire des articles sympas et ne pas trop déblatérer ta life).

2) Tu alimenteras régulièrement ton blog afin de ne pas le faire tomber dans une décrépitude latente , puis dans l'oubli général, puis enfin dans les tréfonds des abysses des bas fonds d'Internet (c'est très profond, je sais...).

3) Tu te devras de respecter les deux premiers commandements et ce par tous les temps. Vent de fainéantise, brise de flemmardise ou encore bourrasque de je m'en foutisme : autant d'intempéries qui ne devront pas t'empêcher de mener à bien ton projet.

Bon, je me mets pas trop la pression là, c'est raisonnable. Sur ce, bonne lecture !!! :D

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